45 ans sera surement la pire année de votre vie : voilà pourquoi (tip : andropause)

Photo by Christian Dubovan on Unsplash

A 44-45 ans, j’ai eu un coup de barre. Un gros.

J’avais enfin réalisé mon rêve, celui de quitter Paris avec ma femme et nos trois enfants pour nous installer à Tahiti, gagner un bon salaire et avoir enfin une vraie qualité de vie. J’avais plein de nouveaux projets et pour tout dire, le confinement de 2020 était une chance inespérée de pouvoir travailler dessus tout en restant payé.

Mais j’ai raté l’opportunité !

J’étais fatigué, mou, sans énergie. J’avais beau essayer de me motiver, je trainais à longueur de journée sans faire grand-chose.

Depuis un an déjà, j’avais remarqué que mon niveau d’énergie baissait. J’avais plein d’idées qui restaient à l’état d’idées. Je procrastinais et je laissais trainer les choses. Mon épouse rouspétait et elle avait bien raison.

Au niveau physique ce n’était pas terrible non plus : mes cheveux blancs et mes pattes d’oies au coin des yeux étaient de plus en plus prononcés. Les petits pépins de santé commençaient à s’accumuler et à durer.

C’est assez sournois, on ne s’aperçoit de rien si on n’y prête pas attention mais malheureusement, le constat est là : à 45 ans, on prend un coup de vieux. Mon corps, qui m’avait laissé tranquille pendant toutes ces années sans me causer de souci, réclamait désormais sa part d’attention. Il fallait que je m’occupe de lui.

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Le syndrome de l’andropause

En bon ingénieur, j’ai fait pas mal de recherches depuis un an et j’ai découvert que ce problème concernait à peu près tous les hommes ayant entre 40 et 55 ans. Il porte même un nom : l’andropause. Concrètement, le taux  de l’hormone testostérone de l’homme diminue assez brutalement vers le milieu de la quarantaine et ça explique pas mal de choses : la sensation d’être à court d’énergie et d’entrain, l’apparition de symptômes proches de la dépression, une tendance à procrastiner sur tout, une baisse d’envie sexuelle, etc.

La testostérone est la matière première de votre énergie : quand elle baisse, c’est tout votre « mojo » qui s’effondre.

Il existe clairement un lien entre ce phénomène d’andropause et la fameuse « crise de la quarantaine » masculine, qui est une manifestation de dépression sous forme de profond ras-le-bol.

Dans un livre très intéressant « The Hapiness Curve », l’auteur américain Jonathan Rauch exploite plusieurs études scientifiques qui démontrent que la quarantaine est, en moyenne, l’âge où on est le plus malheureux dans la vie. Heureusement, d’après l’auteur, cet état est transitoire et permet de rentrer ensuite dans une cinquantaine plus sereine et heureuse !

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The Happiness Curve

Pareil en pire chez les femmes!

Ce problème de dérèglement hormonal frappe également les femmes de manière encore plus violente.

C’est la préménopause et c’est un vrai chamboulement qui se traduit par des cycles anarchiques, des bouffées de chaleur, des sautes d’humeur, gonflements des jambes, etc. Bref des symptômes assez handicapants qui permettent à la femme d’obtenir assez facilement une supplémentation hormonale sous suivi médical.

Peu de femmes y pensent car elles ne font pas le lien entre la dégradation de leur état et une phase de préménopause (je vous l’ai dit, cette évolution est sournoise !) et elles ne pensent donc pas à en parler à leur gynécologue. C’est bien dommage car le bénéfice est bien réel, pour la femme comme pour le couple.

Les symptômes telles que les sautes d’humeur sont en effet difficiles à vivre pour le conjoint, surtout s’il passe lui-même par une phase d’andropause. Ce n’est pas systématique, certaines femmes ont une préménopause « tranquille » mais si vous n’êtes pas dans ce cas, n’hésitez vraiment pas à consulter !

La pré-ménopause, une phase souvent difficile pour les femmes (source : lamenopause.fr)

Pour l’homme, la solution est moins simple car l’évolution est plus lente et il n’a quasiment aucune chance de bénéficier d’un avis médical de supplémentation hormonale, à moins que ses taux soient largement sous les références. L’équilibre endocrinien qui régule les hormones dans le corps est en effet très délicat à gérer et y toucher, c’est courir le risque de déclencher des effets secondaires imprévisibles et dangereux.

Bon mais alors, comment on fait ?!

Comme je vous l’ai dit j’ai fait pas mal de recherches et à ma grande surprise, j’ai découvert qu’il existait tout une littérature sur la question avec des tas de solutions plus ou moins sérieuses.

Pour commencer, il existe aux Etats-Unis un marché des « boosters de testostérone » qui pèse plusieurs milliards et qui contourne allègrement tout suivi médical. Une solution possible mais potentiellement dangereuse, comme je vous l’ai dit : l’équilibre endocrinien est délicat à gérer et plus d’un consommateur ayant abusé de ce type de produit s’est retrouvé avec des problèmes de testicule, de prostate ou de développement mammaires.

Il est de notoriété publiques que certaines stars hollywoodienne ont recours à des cocktails de testostérone et d’hormone de croissance mais ça se fait sous un suivi médical strict, accompagné d’une activité sportive. Et, évidemment, ça coute un bras.

La supplémentation : une solution à éviter

Le gros problème de la supplémentation hormonale est qu’elle ne règle pas le problème sur le fond à savoir que le corps ne produit plus suffisamment de testostérone. Elle est surtout utilisé par les culturistes pour booster leurs performances et non pour traiter un problème de déficit chronique en testostérone.

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C’est sur ce point que les solutions sérieuses de « boost naturel » agissent : amener votre corps à synthétiser lui-même plus de testostérone. La bonne nouvelle est que ces solutions existent, la mauvaise est que c’est long et que ça demande pas mal d’efforts.

Ça passe principalement par du sport (mais pas n’importe lequel), un régime alimentaire adapté, quelques compléments alimentaires et des habitudes de vie à mettre en place ou à corriger.

La musculation est un des meilleurs sports pour booster votre testostérone – Photo by Victor Freitas on Unsplash

Savez-vous par exemple que le manque chronique de sommeil empêche votre corps de métaboliser de la testostérone ? Pour moi qui étais habitué à ne dormir que 6h par nuit, ça a été une mauvaise nouvelle mais également l’occasion de supprimer une bien mauvaise habitude.

Un livre en préparation sur le sujet

Sur le sujet des meilleures méthodes pour booster naturellement votre testostérone, Il y’a vraiment beaucoup à dire sur le sujet et ça ne tiendra pas dans un article de 1000 mots.

C’est la raison pour laquelle je prépare actuellement un petit livre sur le sujet qui donnera la substantifique moelle de ce qu’il y’a à savoir sur le sujet. J’ai passé un an à creuser et à tester pas mal de méthodes donc croyez-moi, vous en saurez plus que 95% de la population sur le sujet.

J’ai vraiment testé pas mal de choses et si certaines d’entre elles sont surement efficaces, elles ne sont clairement pas adaptées à tous ceux qui n’ont pas 2 heures par jour à consacrer à ce problème. Et puis s’inscrire dans un club de MMA pour découvrir qu’une bonne raclée booste votre taux de testostérone, c’est très peu pour moi ! Bref, ce n’est pas facile, ça demande du boulot mais il existe des solutions qui sont accessibles, même quand on a une famille et un boulot assez prenant.

Nous en reparlerons, c’est un sujet qui a vraiment changé beaucoup de choses dans ma vie depuis que je m’y suis intéressé et que je me suis lancé dans ce nouveau projet. Je lui ai même donné un petit nom : le « T-Boost Project » !

Et vous, avez-vous ressenti les effets de l’andropause dans votre vie ? Avez-vous mis en place des solutions de remédiation ? Parlez-en dans les commentaires !

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1 Comment on "45 ans sera surement la pire année de votre vie : voilà pourquoi (tip : andropause)"

  1. Oh que oui !! je l’ai senti arriver cette andropause … mais comme la plupart des hommes je ne savais pas que c’était cela et je mettais mes changements de rythme, fatigue et plus … sur le dos d’un surmenage professionnel … c’était un peu vrai et cela a probablement amplifié le phénomène mais il m’a quand même fallu quelques années pour que je comprenne que cela était un cycle de de l’homme, un peu comme la puberté … et depuis je l’ai intégré dans mon approche de chemin de vie 😉

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