S’expatrier dans les DOM-TOM : quelle île choisir ?

Dom-Tom
Crédit photo Nora'a

Il y’a 6 mois, je prenais la décision d’aller vivre à Tahiti avec ma famille. J’ai expliqué les raisons de ce choix dans un précédent article mais pas pourquoi j’avais choisi Tahiti et pas d’autres options à priori similaires comme la Nouvelle-Calédonie, les Antilles et à la Réunion. En fait, ces options ne sont pas similaires. Voilà pourquoi.

Des paradis pas si paradisiaques que ça

J’ai exclu rapidement les Antilles (Martinique, Guadeloupe, Guyane) qui ne m’attiraient pas trop : le racisme antiblanc y est assez prononcé (j’en connais qui vont se rouler par terre mais c’est une réalité) ce qui ne veut pas dire que c’est invivable mais il y règne un état d’esprit victimaire et revanchard qui ne s’améliore pas avec le temps. J’ai conscience que cette description manque de nuance mais il y’avait clairement d’autres options plus valables. La Guyane est un cas particulier : c’est une région bizarrement attachante mais avec une insécurité vraiment endémique. Certains expatriés s’y font, d’autres pas.

Mayotte est un cas vraiment particulier : c’est une société entièrement musulmane qui migre doucement vers les « standards » de la métropole depuis que ce territoire est devenu un département en 2011. Le fossé culturel est assez profond pour un européen mais le principal problème vient de l’immigration comorienne que rien ne semble pouvoir juguler ce qui provoque de fortes tensions au sein de la population.

Si vous avez un choix d’expatriation à faire, la Réunion est un bon choix, assez surpeuplée, avec des problèmes de délinquance mais ça reste largement vivable. Le principal avantage sur la Polynésie Française est que vous y trouverez un standard de vie plus proche de celui de la métropole avec ce qu’il faut en grandes enseignes et en infrastructures. Les randonnées y sont, parait-il, fantastiques. Par contre, il n’y a pas de lagon donc oubliez les eaux turquoises ! (Correction : Karine me signale en commentaire qu’il existe en fait un morceau de lagon qui entoure la partie Sud-Ouest de l’île. Merci à elle.)

Randonnée à la Réunion

La Nouvelle-Calédonie est également un choix valable mais la vie y est très chère et la situation politique y est compliquée. Le référendum de 2018 sur l’indépendance a donné des résultats mitigés, avec la victoire du camp loyaliste favorable au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France mais avec un écart de voix plus faible qu’attendu (57% vs 43%). Il est d’ailleurs probable qu’un nouveau référendum ait lieu en 2020 puis à nouveau en 2022.

Pour y avoir vécu 3 ans étant plus jeune, j’ai gardé le souvenir d’une société assez ségrégée dans laquelle européens et kanaks vivent chacun dans leur coin. Mais la Nouvelle-Calédonie bénéficie des retombées économiques de ses mines de nickel qui représentent 10% de la production mondiale et permet à l’île d’afficher un niveau de revenu proche de celui de la France métropolitaine (29300€/hab en 2012). L’économie y est donc assez dynamique, contrairement à la Polynésie Française, et trouver un emploi y sera donc plus facile. La Nouvelle-Calédonie est donc un choix valable pour s’expatrier mais la viabilité de ce choix n’est pas garantie à moyen-long terme.

Mines de nickel en Nouvelle-Calédonie

Il existe également d’autres options comme Wallis-et-Futuna ou Saint-Pierre-et-Miquelon qui sont très bien mais avec de très petites populations (5 à 6000 habitants). Il s’agit donc de destinations plutôt réservées à ceux qui aiment vivre dans des coins perdus.

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Et Tahiti alors?!

L’ile de Tahiti fait partie d’un ensemble plus vaste appelé « Polynésie Française » qui comporte 118 iles réparties sur 5 millions de km2 au beau milieu de l’océan Pacifique. Sa population est d’environ 280.000 habitants se répartissant entre polynésiens (80%), européens (10%) et asiatiques (10%). En comparaison de la France et même de la Nouvelle-Calédonie ou de la Réunion, c’est une région assez pauvre (on estime que la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté contre 16% en France) qui dépend beaucoup des transferts financiers de la métropole. En dehors de cela, les seules sources de revenu sont le tourisme et quelques micro-industries comme la perle noire et la vanille. Le revenu par habitant de la Polynésie Française est d’ailleurs moitié moindre que celui de la France métropolitaine (16400€/hab en 2012).

Carte de la Polynésie Française

On n’y manque de rien, il y’a même des supermarchés Carrefour, mais ici point de magasins H&M ou Zara, point de grands centres commerciaux, point de gratte-ciels rutilants. Si vous vous baladez dans le centre-ville de Papeete, la capitale, vous verrez beaucoup d’immeubles décrépis. Du côté de Faa’a, 2ème plus grande ville de Tahiti, vous tomberez sur des amas d’habitations qui font un peu penser aux bidonvilles sud-américaines (ce qui vaut d’ailleurs à la ville d’avoir été rebaptisée « Faavelas »).

Bidonville à Faa’a

Donc trouver un boulot salarié en Polynésie Française, c’est assez compliqué (et d’ailleurs j’ai pas mal galéré). Comme il n’y a pas d’indemnité chômage (hé oui!), il n’y a donc pas de calcul du taux de chômage non plus. On estime toutefois que le taux d’emploi y est de 44% à comparer au chiffre de 63% en métropole. Si c’est possible, il vaut mieux monter sa propre affaire plutôt que de chercher un emploi salarié car la concurrence n’est pas délirante et si vous êtes efficace, vous percerez assez rapidement. J’ai fait plusieurs sociétés qui étaient tellement mal organisées que je me demande encore comment elles arrivaient à faire des profits.

Alors pourquoi la Polynésie Française ?

Parce que c’est beau, vraiment beau, qu’il y’a du soleil et que c’est le seul endroit que je connaisse où les gens vous conduiront jusqu’à votre destination si vous leur demandez votre chemin, où les voitures laissent passer les piétons avec un grand sourire, où vous pouvez laisser votre enfant rentrer à pied de l’école sans craindre qu’il tombe sur un malade.

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L’ambiance est sympa et il n’y a pas ces « incivilités » qui pourrissent la vie des gens en France (ce qui prouve d’ailleurs que délinquance et pauvreté ne sont pas forcément liées). La police et la justice ne sont pas débordées comme c’est le cas en France et du coup, elles sont nettement plus efficaces. Bref, on se sent en sécurité. Il y’a énormément de problèmes intra-familiaux, des histoires parfois dramatiques sur fond d’alcool, mais vous pouvez être une femme en short court et marcher la nuit dans la rue sans craindre grand-chose.

Marché de Papeete

Les différentes population, polynésienne, européenne et asiatiques se mélangent gentiment sans trop de friction. Vous trouverez peut-être quelqu’un qui vous expliquera que les uns n’aiment pas les autres et inversement mais en comparaison de ce qu’on peut vivre dans certains endroits de France, c’est le paradis.

Sur un plan sociétal, la population polynésienne n’est pas « sécularisée » ce qui veut dire que les églises et les temples sont pleins le dimanche. Dans un pays où il n’y a pas d’assurance chômage, où le taux de pauvreté est élevé et où la vie est chère, les églises ont un rôle important dans l’organisation de la solidarité sociale. Comme souvent dans ce type de société, la notion de clan reste fermement ancrée et il faut montrer patte blanche pendant un bon moment avant d’être vraiment accepté. C’est un peu l’envers du décor. Le clientélisme et le népotisme font toujours partie des mœurs politiques locales même si les excès de l’ancien président Gaston Flosse semblent appartenir au passé.

Eglise Sacré Cœur d’Arue

Comme vous le voyez, la situation n’est ni blanche ni noire, il y’a des points forts et des points faibles et les avis divergent parfois du tout au tout entre ceux qui adorent ce pays et ceux qui sont contents de retourner en métropole. Dans cet article, une bloggeuse revient sur son expérience durant les 3 ans qu’elle a vécu à Tahiti ; elle fait en particulier le constat suivant : « Très loin de moi l’idée de dire que la Polynésie est saine mais elle a le mérite d’avoir de l’humanité ». On ne saurait mieux résumer.

Si l’idée d’habiter à Tahiti vous tente, j’ai aussi écrit un article sur ce qu’il faut absolument savoir avant de vous lancer dans cette aventure. Lisez-le sinon vous risquez d’avoir des regrets! 😉

Merci d’avoir lu cet article. Si vous l’avez aimé, n’hésitez pas à le liker ou à le partager.

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28 Comments on "S’expatrier dans les DOM-TOM : quelle île choisir ?"

  1. Bonjour Nicolas,
    Je lis vos article avec toujours beaucoup d’intérêt et plaisir.
    Je suis partie de Métropole pour vivre à l’Ile de la Réunion il y a quelques années et je ne le regrette pas du tout. Je voulais juste préciser qu’il y a ici un magnifique lagon qui s’étend de l’ouest de l’ile jusqu’au sud.
    Merci et bonne continuation.

    • Bonjour Karine, merci pour votre retour et pour l’information sur la lagon réunionnais que je ne connaissait pas. Amicalement Nicolas

    • Bonjour Karine,

      Ce lagon est blindé de coraux et il n’y a qu’un mètre d’eau à marée haute… Cela dit, c’est un aquarium magnifique. Mais pour faire de l’apnée, c’est raté !

      Benoit

      • Un lagon blindé de coraux c’est plutôt une bonne nouvelle non? 😉
        La réunion n’est effectivement pas Tahiti mais le lagon a le mérite d’exister et que la baignade y est tout à fait agréable. La Réunion c’est davantage ses cirques, son volcan. J’y suis depuis 26 ans et c’est une île magnifique mais à l’aube de mes 50 ans l’envie d’ailleurs me guette. La surpopulation, les embouteillages, j’en peux plus! Et Tahiti me tente grandement.
        J’envisage d’y aller une quinzaine de jours en vacances pour envisager une expatriation dans 2 ans environ. Pas pour travailler, pour vivre…
        J’ai des revenus de 3000 euros nets après impôts. Pensez-vous qu’on puisse vivre correctement avec de tels revenus sachant que je ne suis pas dans la consommation, que je m’adapte à tout en terme de nourriture mais que j’aimerais profiter des îles évidemment. Sans connaître, sachant que je ne compte pas travailler les îles de Moorea ou huahine pourraient être mon pied à terre. Qu’en pensez-vous?

        • Bonjour Eric. Alors pour commencer il faut savoir qu’il y’a aussi des embouteillages à Tahiti. Mais évidemment la densité de population est bien inférieure à la Réunion donc ce n’est quand même pas à la même échelle.
          Ensuite concernant le budget, tout dépend de votre façon de vivre. 3000€/m quand on est seul c’est bien. A deux, il faudra faire attention. Avec des enfants c’est trop short si on a un standard de vie classique à l’européenne. Mais si vous êtes prêt à vivre « à la tahitienne » (donc de manière un peu rustique) ou à vivre sur un bateau en sachant bricoler pas mal, 3000€/m c’est une bonne base pour vivre correctement et profiter de la vie

  2. La Polynésie française vaut vraiment le coup d’être découverte. Les paysages sont magnifiques et les polynésiens vraiment attachants. Mais c’est vrai que tout n’est pas rose en particulier la grande pauvreté (qu’on ne voit pas au premier coup d’œil) et les violences intrafamiliales.
    Même si les voitures laissent passer les piétons, nos enfants ne rentrent pas à pied de l’école! Pas de trottoir et les automobilistes conduisent quand même un peu n’importe comment! Les routes sont dangereuses ici.

    • Bonjour oui effectivement il est assez dangereux de laisser les (jeunes) enfants se balader tous seuls dans les servitudes (les voies d’accès vers les habitation) qui ont rarement des trottoirs. Pour le reste, ayant vécu 5 ans en région parisienne, je relativise quand même pas mal sur la conduite à Tahiti (idem pour les « bouchons » d’ailleurs)!! 😉

  3. Timothee Lamblin | 28/10/2018 at 22:41 | Répondre

    Bonjour, Merci beaucoup pour ce post. Vachement interessant !!Pour ma part, je compte partir pour quelques mois voire même m’y installer définitivement si mon stage débouche sur une offre d’emploi. Je fais des études de nautisme, activités portuaire. Je réfléchis encore quant à la destination où portuaire.Auriez vous des suggestions à me faire?
    Dans la mesure du possible je cherche un coin relativement dynamique avec un ou plusieurs ports de plaisances.
    PS:Partir en dom tom serait l’occasion pour moi de lier l’utile à l’agréable. Je suis navigateur et kitesurfeur donc je suis aussi à la recherche de beaux plans d’eaux
    Je vous serai très reconnaissant si vous me donner votre ressenti sur la question. Merci au revoir

    • Bonjour Timothee. Effectivement Tahiti c’est un peu le paradis des bateaux (grâce en particulier à une généreux dispositif de défiscalisation). Il y’a plusieurs ports de plaisance à Tahiti mais le plus simple à mon sens est de contacter les loueurs de bateaux ou ceux qui proposent des excursions en bateau et qui recherchent toujours des skippers. Par exemple, il y’a Dream Yatch Charter qui a une antenne en France mais tu trouveras d’autres pistes en fouillant sur internet. Les loueurs sont généralement localisés sur le port de plaisance de Papeete ou sur celui de Punaauia mais il y’a aussi les autres îles telles que Raiatea ou Bora Bora. Ça te permettra de « tester » la vie en Polynésie et de faire ton trou le cas échéant si tu souhaites rester. Par contre, ne perd pas ton temps à essayer de te faire embaucher sur le port autonome de Papeete, c’est une « chasse gardée réservée » aux locaux. Ce n’est pas forcément choquant mais c’est la réalité. Bon courage pour ton projet, s’installer à Tahiti n’est pas facile (marché du travail, cherté de la vie) mais ça vaut vraiment le coup, surtout si on aime la mer.

  4. L ile de la Reunion ainsi que Mayotte font parti des iles d’Afrique de l’ Est a 2h30 de vol du Mozambique .Ne confondez pas avec la Polynesie qui au milieu du Pacifique .Regardez votre commentaire lorsque vous parlez de la Reunion vous ajoutez la Polynésie ,vous devriez regarder la Geographie .

  5. Frederique Andre | 29/03/2019 at 08:38 | Répondre

    Bonjour Nicolas,
    Merci pour ce post. Quand on parle de Polynésie Française, comme vous le signalez au début de votre article, il n’y a pas que Tahiti… Je suis à la recherche d’un endroit où il fait bon vivre quand j’aurai fini de travailler, cad j’espère dans une petite dizaine d’années. Les petites îles sont elles habitables? Je connais Bora Bora pour y être allée 3 semaines en vacances. Elle me paraît une solution envisageable, mais je ne connais pas les contraintes de la vie de tous les jours… ni les autres îles, elles son si nombreuses! Pouvez-vous m’en dire plus ou me donner le nom d’un blog ou d’un site sur lequel trouver des infos?
    Merci bcp d’avance !
    Frédérique

    • Bonjour Frédérique
      effectivement il n’y a pas que l’île de Tahiti, il y’a également pas mal d’autres îles qui ont un développement moindre que Tahiti mais qui ont également leur charme et leurs aficionados.
      En premier lieu, il y’a Mooréa qui est à quelques encablures de Tahiti et qu permet de profiter du développement de l’île de Tahiti. C’est Tahiti en moins bétonné et avec plus d’activités également car l’île est plus touristique et les plages y sont plus belles qu’à Tahiti.
      Ensuite il y’a Raiatea : c’est plus loin mais c’est suffisamment développé pour qu’on n’ait pas l’impression de vivre à la Robinson Crusoe et il y’a une grosse communauté d’européens (ce qui a son importance quand on vient de France). Huahine offre un peu le même cadre en plus sauvage (authentique).
      Personnellement, je ne recommande pas d’aller vivre à Bora Bora sauf si c’est pour y travailler : l’île est magnifique mais elle est recouverte d’hôtels de luxe et en dehors de ces hôtels qui fonctionnent un peu en vase clos, il n’y a vraiment pas grand chose à faire.
      Pour ceux qui sont vraiment passionnés de plongée et de pèche, il y’a les Tuamotu notamment Rangiroa (surtout pour la plongée), Fakarava et Tikehau qui est ma préférée. Ça reste tout de même assez sauvage et peu développé et pour le coup, on est vraiment isolé. Une option pour un retraité est d’y racheter un petit commerce (par exemple un restaurant) pour y vivre mais encore une fois, c’est loin et on fait vite le tour.
      En résumé, pour quelqu’un qui part à la retraite et qui veut rester dans une cadre de vie qui ne soit pas trop loin des standards européens, je recommanderai donc Mooréa et Raiatea en plus de Tahiti. Sinon une autre option est d’acheter un bateau à voile et d’y vivre en faisant le tour des iles. C’est ce que font certains retraités et c’est un choix qui semble assez plaisant.
      Je ne connais pas de blog qui soit spécifiquement consacré à cette thématique de la retraite à Tahiti. Garder à l’esprit que la vie est chère du fait que tout est importé et que c’est un choix qui me semble difficilement compatible avec une petite retraite à moins de rechercher une certaine auto-suffisance avec un potager et/ou de la pèche. Les gens ici sont adorables et il est assez facile de trouver un pécheur qui vous vendra le produit de sa pèche pour pas trop cher s’il vous apprécie.
      Bonne chance Frédérique pour votre beau projet, gardez bien à l’esprit l’équilibre financier car ici, on peut très vite se retrouver à sec.

  6. Rocton Emilie | 28/04/2020 at 09:22 | Répondre

    Bonsoir Nicolas,
    J’ai lu votre blog avec grand intêret,en effet avec mon mari vous avons pour projet de partir dans les Dom Tom. Projet de plus en plus présent dans notre esprits. Mais comment partir, comment se lancer, partir du jour au lendemain ou préparer notre départ….?
    Alors depuis quelques jours l’idée a beaucoup mûrie dans nos têtes, j’épluche les annonces d’emplois. Je viens vers vous aujourd’hui pour écouter vos conseils vos petites astuces pour la recherche d’emploi etc…
    Pour avoir voyager un petit peu Martinique Guadeloupe Réunion, nous étions attirez par la Martinique ou la Nouvelle Calédonie.
    Voila nous sommes ouverts à tous vos commentaires.
    Dans l’attente de vous lire.
    Cordialement
    Emilie et Nicolas

    • Bonsoir Emilie et Nicolas
      j’ai écrit un article sur la difficulté à s’installer en Polynésie du fait du coût de la vie, je vous conseille d’aller y jeter un coup d’œil. Pour trouver un emploi, ce n’est pas facile mais il y’a des domaines qui sont en demande comme le boulot d’infirmier par exemple. Le mieux c’est d’aller jeter un coup d’œil sur le site de l’ANPE local qui s’appelle sefi.pf pour avoir un idée de l’état du marché. Mais soyez conscient que les tahitiens pratiquent la « préférence nationale » (sur ce point là ils n’ont pas d’état d’âme) et qu’un local sera toujours privilégié pour le poste à compétence égal.
      Dans l’idéal, vous réunissez suffisamment de fond pour rester un mois sur place et trouver un boulot, ce qui est la meilleure option (à part être muté par votre entreprise ce qui est la voie royale évidemment!). Vous pouvez candidater à distance mais ça ne marche que pour des postes hautement qualifiés ou l’offre est rare.
      Si la Nouvelle-Calédonie vous convient, le marché du travail y est plus dynamique donc vous aurez sans doute plus de chance de trouver un emploi sur place. Voila les quelques éléments que je peux vous donner mais il y’aurait matière à vraiment développer. Je ferai peut-être un article spécifiquement sur ce sujet un de ces jours!

  7. Bonjour Nicolas,
    Votre article est super. Pour ma part, je suis comme Karine, j’ai quitté le Métropole pour vivre ici à l’Ile de la Réunion et je m’y plais beaucoup. Je n’envisage plus de partir un jour car j’y ai même monté ma propre société et ça avance bien.

    • Merci pour votre commentaire, effectivement La Réunion c’est une bonne destination, mon 2ème choix aprés Tahiti. Et la qualité de vie est sans comparaison avec la métropole même s’il faut savoir être plus débrouillard parfois. Bon courage pour votre société. Amicalement

  8. Bonjour Nicolas, Bonjour à tous.
    Quel bonheur de trouver cette mine d’informations qu’est votre article!!
    Nous sommes une famille de 5, papa, maman et 3 bambins. La question de l’île se pose et surtout quelle île … Nous aurons la possibilité de quitter la métropole, lorsque nos engagements professionnels actuels seront levés. Bilan, nous pourrons prétendre à partir sur une île aux environs de 2023 2024. Echéances critiques car mon grand aura 17 ans, et là, la question des études supérieures se pose …. Je ne serai pas capable de le laisser « derrière moi/nous les 4 autres ». C’est pourquoi la Réunion me semble l’île la plus adaptée.
    Au départ, comme vous, Tahiti était mon choix de prédilection. Malheureusement, avec des enfants en âge de faire des études, cela me semble compliqué! A priori, les écoles supérieures proposées à Tahiti sont très axées sur l’environnement. Alors raisonnablement, je délaisse Tahiti et me tourne vers la Réunion.
    Nous essayons d’organiser un premier voyage « prise de température » en 2022, même si certains disent que c’est inutile, et de l’argent gaspillé, alors que d’autres recommandent fortement cette option ….

    Encore merci 🙂

    Elodie

    • Bonjour Elodie, merci pour ton mail qui prouve que ce blog n’est pas totalement inutile ! 😉 je vous souhaite bon courage pour votre installation. La Réunion est un bon choix, effectivement plus proche des standards métropolitains que la Polynésie.
      Concernant les études, il y’a de plus en plus d’offre disponible en Polynésie Française par exemple à l’Université de Polynésie Française (https://www.upf.pf/fr/une-offre-de-formation-variee-et-pluridisciplinaire). A noter aussi que beaucoup d’étudiants ici partent faire des études au Canada (Quebec), en Nouvelle-Zélande et en Australie (dans une moindre mesure) mais ce sont des études couteuses (10 à 20 000€ par an) plutôt réservés à ceux qui ont les moyens pour cela (même s’il est de plus en plus facile de financer ces études par des prêts étudiants et des bourses).

  9. Bonjour Nicolas,
    J’ai vraiment le désir de m’expatrier mais je ne sais pas où chercher par rapport à mon profil. Je suis professeur d’anglais (Belgique) et je voudrais savoir s’il y aurait des opportunités pour moi en PF.
    Bien à toi

    • Bonjour Régis, une piste à creuser serait d’aller voir du coté d’écoles en anglais tels que la Tahiti English School qui s’adressent souvent à un public aisé ou même anglophone. Ils recherchent parfois des profs d’anglais pour compléter leurs équipes

  10. Bonjour à tous,
    Merci pour toutes ces informations que j’ai pu lire.
    Je souhaite m installer en Polynésie française. Je suis kinésithérapeute et j’ai 55 ans. Etant fan de plongée sur les informations de Nicolas l ile de Moorea et Raiatea me tentent. Est il difficile de trouver du travail en tant que kine et est ce difficile d arriver et de s intégrer en tant que femme seule? merci de m aider dans ma démarches.

    • Bonjour Bénédicte. Je ne saurai pas vraiment te répondre sur les besoins en matière de kiné mais ceux que je connais vivent assez confortablement ici. Etre une femme seule n’est pas un problème en soi (il y’a très peu d’insécurité), c’est plutôt la capacité à créer du réseau rapidement pour prendre pied et avoir une activité qui se lance rapidement. La vie ici est chère (les prix à Moorea ont beaucoup augmenté malheureusement) et l’argent disparait très rapidement si on n’a pas de source de revenu. Il faut donc mettre rapidement le pied à l’étrier et stabiliser son budget. C’est aussi pour cela que venir en bateau (c’est à dire avec sa maison) est une option intéressante qui sécurise pas mal la situation. Quitte à le revendre ensuite et à acheter une maison.

  11. Bonjour,
    Merci pour toutes ces informations qui défiles sur votre blog.

    Je souhaites investir dans un petit commerce en Polynésie. (Tahiti, Moorea, Raiatea, ..)
    Auriez quelques conseils à me prodiguer ?

    Merci d’avance.

    • Pour Tahiti, il y’aura toujours de la place pour un commerce, il suffit qu’il soit bien placé et bien aligné au niveau des prix. Il y’a quelques spécificités par rapport à la métropole (la concurrence chinoise en particulière) mais rien d’insurmontable. Moorea et Raiatea sont des marchés beaucoup plus petits donc la viabilité du projet est vraiment à étudier.
      Si par contre l’idée est de seulement investir et de laisser en gérance, attention les gérants indélicats sont légions, ici comme en métropole je pense. Et Tahiti c’est loin…

  12. Bonjour
    Vous édulcorez fortement l’image de « Tahiti »…En dehors des plages (et encore… que 2 surpeuplées le weekend!) rien à faire! Sauf si vous avez beaucoup d’argent…Le moindre déplacement sur les iles alentours coûte une fortune et franchement peu de gens bougent de Tahiti, d’où cette surpopulation sur les 2 plages principales…Beaucoup de délinquance aussi surtout le weekend..Coté culturel,euh … comment dire..bref!Jolis paysages mais on finit par s’y habituer et c’est tout petit! Rien à voir avec la Réunion où je vis dorénavant : grandiose, oui là c’est un paradis et pas besoin de gagner des mille et des cents! Quant au lagon il est superbe et fait plusieurs kilometres!J’adore la plage de trou d’eau et surtout boucan canot .

    • Je suis d’accord sur certains points : c’est vrai qu’à force Tahiti c’est petit et qu’en sortir coûte cher donc ça peut devenir étouffant. Mais pour la délinquance franchement, c’est un blague : en comparaison de la France, Tahiti est un paradis sécuritaire ce que prouvent d’ailleurs largement les statistiques de délinquance que produit le haut commissariat. J’ai vécu en France pendant 12 ans et la différence est flagrante.

  13. Très belle analyse, nous vivons en Martinique et connaissons bien la Polynésie c’est le jour et la nuit… Le racisme anti-blanc est malheureusement en plein essor en Martinique… et pourtant il n’y a vraiment pas de quoi. C’est de la pure bêtise et une culture victimaire et de l’excuse poussée en permanence, vraiment dommage.

  14. La décision de s’expatrier est toujours pleine d’espoir et d’ambitions, que ce soit pour des raisons professionnelles, familiales ou simplement l’envie d’une aventure dans un nouveau cadre. Votre récit sur les différentes destinations possibles dans les DOM-TOM apporte une perspective unique sur les critères à considérer pour choisir son futur lieu de vie. Tahiti, avec sa beauté naturelle et sa population accueillante, semble avoir été le choix parfait pour vous, contrastant avec d’autres options comme la Nouvelle-Calédonie, les Antilles, ou même Mayotte, chacune ayant ses propres challenges et opportunités.

    En parallèle de cette réflexion sur le choix du lieu d’expatriation, il est crucial de considérer l’impact d’un tel changement sur votre carrière professionnelle. Que vous soyez déjà sur place ou en pleine préparation de votre départ, un bilan de compétences pourrait s’avérer être un outil précieux. Cette démarche vous permettra d’évaluer vos compétences actuelles, de définir vos aspirations professionnelles et d’identifier des opportunités d’emploi ou de reconversion qui s’alignent avec votre nouveau cadre de vie.

    De plus, avec les avancées technologiques, il est désormais possible de réaliser ce bilan de compétences de manière entièrement digitalisée. Cela signifie que vous pouvez bénéficier d’un accompagnement personnalisé, adapté à votre emploi du temps et à votre localisation, même si vous êtes déjà installé dans un coin paradisiaque loin de la métropole.

    Pour ceux qui envisagent de s’expatrier et souhaitent se préparer au mieux à cette transition, y compris sur le plan professionnel, je vous recommande de visiter Alter Directions: https://alter-directions.com/bilan-de-competences/. Vous y trouverez des informations sur le bilan de compétences digitalisé, un service adapté pour ceux qui, comme vous, sont prêts à embrasser un changement de vie tout en souhaitant sécuriser leur parcours professionnel.

    Votre aventure à Tahiti rappelle l’importance de bien choisir sa destination d’expatriation en tenant compte de nombreux facteurs, y compris le climat social, économique et la qualité de vie. Cependant, quelle que soit la destination choisie, il est essentiel de ne pas négliger l’aspect professionnel de cette transition. Bonne chance dans cette merveilleuse aventure qui est la vôtre, et que votre expérience continue d’être enrichissante et pleine de découvertes.

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